Le liège

Fabrication de bouchons de liège ou l’expertise du Groupe Lafitte

Un savoir-faire reconnu depuis 5 générations

Le groupe Lafitte oeuvre depuis 5 générations pour proposer un produit naturel de qualité : le bouchon de lège. Installé dans le Sud-Ouest de la France, c'est en 1956 que Jacques Lafitte a décidé de transférer les installations de production de l’entreprise vers le Portugal qui est géographiquement plus proche de la matière première.

Une collaboration avec les meilleurs professionnels locaux

L’entreprise se situe au nord du pays, comme cela est de tradition au Portugal. Cela lui permet de compter sur la compétence des meilleurs professionnels locaux. 
 

Une technologie de pointe pour un produit de qualité

Le groupe associe cet extraordinaire savoir-faire acquis tout au long des siècles aux plus récentes technologies basées sur la connaissance scientifique moderne parvenant  ainsi à atteindre un excellent niveau de qualité pour ses produits et services. 

Une maîtrise de la chaîne de production, de la logistique de la commercialisation et du service

Optimisant les synergies des différentes filiales, le  groupe LAFITTE,  vise la qualité optimale dans le domaine de la production mais également de la logistique, de la commercialisation et de l’accompagnement de ses clients.
Grâce à cette coopération entre ses différentes entreprises, le Groupe LAFITTE CORK PORTUGAL possède une dimension internationale fondamentale pour son produit, mais surtout, à travers l’échange d’expériences, il évolue sans cesse vers la recherche de solutions technologiques performantes.   
Duhallé bénéficie de cette expérience et de ce savoir-faire en achetant auprès de sa société soeur ses produits en liège.
14 Millions de tonnes de CO2 par an retenues par les forêts de chênes-liège

Le liège, symbole de la générosité de la Nature

Le liège est sans aucun doute le parfait symbole de la générosité de la Nature. Il est issu du chêne-liège qui à 25 ans, et ensuite tous les 9 ans, offre son écorce à des hommes qui viennent procéder à sa levée, dans le respect de l'arbre. Avec délicatesse, le liège est levé sans jamais abimer l'arbre qui ne souffre en aucune manière de cette offrande. 9 ans plus tard, une nouvelle levée pourra se faire. Renouvellement presque magique. Quelle autre matière peut prétendre ainsi nous être offerte et sans cesse renouvellée ?

Découvrez notre expertise dans les bouchons de liège

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Le liège, une écorce naturelle, recyclable, renouvelable

Le liège possède des propriétés qui le rendent unique : il est très léger et imperméable aux liquides et fort peu perméable aux gaz, il ne laisse donc passer qu'une très faible quantité d'oxygène dans la bouteille, juste ce qu'il faut pour permettre une certaine évolution du vin qui lui est bénéfique.
Il est aussi élastique et donc facilement compressible  : une grande souplesse qui va permettre la compression nécessaire au bouchage tout en conservant les qualités mécaniques de la matière. Son élasticité lui permet, après avoir été comprimé, de reprendre instantanément 85 % de son volume initial, 94 % de ce même volume en 24 heures.
Il est également imputrescible, ce qui lui permet de résister dans un milieu humide en contcat avec le liquide.
  • naturellement 100% bio-sourcé
  • 100% naturel, biodégradable, recyclable...
Qui dit mieux pour boucher une bouteille ???               
Toujours imité, jamais égalé, le bouchon en liège reste l'obturateur préféré des consommateurs de vin, et on les comprend.
Se régénère
naturellement
Un poumon 
pour la planète
Propriété
d'étanchéité
Bilan
carbone négatif
" Rien ne se perd, tout se transforme ! "
 
Les sous-produits issus des différentes étapes de fabrication des bouchons, et non utilisables pour les produits de bouchage, sont transformés en liège aggloméré et utilisés pour d’autres applications, entres autres, dans l’architecture et la décoration. Matériau parfaitement adapté pour “l’éco-design”, le recours au liège ne cesse d’augmenter et d’inspirer les nouvelles générations d’artistes. Le liège est devenu un produit tendance, technique, aux multiples qualités reconnues dans des univers aussi variés que ceux de l’industrie automobile, de l’aéronautique, du design, de la décoration d’intérieur et même dans la mode…

Le grand voyage du petit bouchon :

Je suis assise sous le chêne-liège, le dos appuyé contre son écorce épaisse et rugueuse.
Je regarde le bleu du ciel et vois flotter quelques nuages à travers l’enchevêtrement de ses branches sinueuses et son feuillage bouclé.
La subéraie s’étend à perte de vue. Parfois dense, elle prend, par endroit, l’allure de pâturages parsemés d’arbres. 
Mon chêne exprime puissance et solidité et éprouve la patience de ceux qui le cultivent. Il lui faut un terrain propice et des cultivateurs consciencieux et persévérants. De la lumière, de la chaleur et de l’humidité. 
Amoureux des bords de mer et des influences tempérées de l’océan, il borde les côtes et décore les paysages de son air trapu, en en favorisant la biodiversité.
Mon chêne a été planté par José, il y a 39 ans. Il lui a déjà offert deux écorces, la première timide et l’autre plus vaillante, mais celle qui arrivera d’ici trois ou quatre ans sera enfin régulière et bouchonnable. 
« Quem se preocupa com os seus netos, planta um sobreiro », ce chêne liège profitera aux petits-enfants de José tant l’arbre prend son temps pour grandir, pour grossir et pour produire cette écorce aux propriétés physiques et naturelles extraordinaires.
 
L’été est là et c’est le temps de l’écorçage. 
La « levée du liège » répond à des gestes, ancestraux et minutieux, réalisés par des mains expertes. Elle laisse le tronc doux et nu et il faudra neuf longues années à la « couche mère » pour reformer sa carapace massive.
La peau rugueuse de l’arbre est maintenant à plat et elle va prendre son temps, encore, pour se stabiliser et développer toutes ses qualités.
Cette écorce de liège, classée et regroupée par qualité et par épaisseur, assurera de très nombreuses missions, industrielles, écologiques et décoratives. 
J’accompagne les plus épaisses vers le bouillage et le tubage. Les machines viennent extraire la partie noble des plaques. Mais rien de ce qui reste ne sera jeté.
Dans le liège, tout se transforme.
 
J’ai repris le train, et mes poches sont pleines de ces doux cylindres.
Légèrement rétractables et pourtant solides, je passe mes doigts sur leur surface encore poussiéreuse. Ça sent le bois, un reste d’humidité et les chaudes fins d’après-midi.
Les plus beaux sont denses et réguliers. Ils font honneur à leur matrice et au temps infini qu’il lui aura fallu pour les « accoucher ». Je mesure le très long processus, et comprends enfin l’utilisation de cette terminologie biologique inattendue, « démasclage, liège de reproduction, couche-mère, ventre… ».
Incroyable petit bout de nature qui condense à lui seul les propriétés des matériaux les plus sophistiqués : solidité, étanchéité, résistance au feu, isolant, et surtout imputrescible.
 
Pas étonnant que mon petit bouchon ait traversé les siècles. 
Dans l’antiquité déjà on lui reconnaissait un incomparable talent à boucher les amphores, et c’est au XVIIe siècle que le moine bénédictin Dom Pierre Pérignon lui offre ses lettres de noblesse en révolutionnant le bouchage des vins de champagne.
Il lui faudra attendre l’industrialisation et les développements technologiques pour parfaire sa fonction et confirmer ses facultés.
 
Mon petit bouchon a quitté sa terre natale et il va faire un sacré bout de chemin.
Je suis sa trajectoire, car je sais ce qui m’attend au bout du voyage…
Il lui faut maintenant se faire une beauté.
Passer au lavage, au vernissage et au maquillage.
Rester fidèle à sa modeste origine et mettre en valeur son illustre utilisation.
Il sera brûlé aux armoiries des plus grands, peint pour ressembler à son contenant, signé d’un coup de laser. 
De brut, il passe à élégant.
De mat, il se satine. 
De naturel, il se décore. 
 
Je le vois passer entre les mains expérimentées des bouchonniers, sous les nez avertis des responsables qualité, et derrière les yeux connaisseurs des équipes commerciales, à la recherche du moindre défaut.
Il part même dans une drôle de machine qui traque les traces indétectables de trichloroanisole, ce fameux TCA susceptible de conférer au vin le « goût de bouchon », le rendant impropre, ou tout du moins désagréable, à la consommation.
Constaté par le scientifique Hans Tanner en 1981, ce goût de bouchon proviendrait principalement d’une molécule fabriquée par des moisissures nichées dans le liège.
Aujourd’hui, l’impureté du liège est détectée avant son utilisation et le lot dont il provient potentiellement retiré de la production.
Une avancée technologique majeure, qui rassure les vignerons et rend quasiment nul le risque de voir une bouteille refusée par un client ou un sommelier.
 
Ça y est, mon petit bouchon est prêt à être embouteillé.
Un court passage dans l’eau tiède lui permet de se rétracter et retrouver la ligne. 
Placé dans le goulot il se détend et scelle le bouchage.
Maintenant il va devoir assurer. Et prouver sa fiabilité pendant parfois de nombreuses années. Sa mission ? Garantir une étanchéité parfaite du contenant et consentir juste ce qu’il faut de passage de gaz pour permettre au vin de s’étendre et de respirer.
Un bon bouchon est un bouchon qui ne s’altère pas, qui ne se colore quasiment pas, qui ne sent pratiquement rien, qui rentre facilement dans les goulots les plus étroits et se retire aisément par les bras les plus frêles.
C’est un condensé de douceur et de solidité, de passivité et d’énergie.
 
Mon petit bouchon permet au vin de vieillir sans trace du temps qui passe, de concentrer ses arômes et de gagner en maturité.
Un vin de garde mérite un bouchon de très haute densité, quand un vin de table se contentera, avec plus de modestie, d’un bouchon composé ou aggloméré. Dans les deux cas, le liège assure la tâche pour laquelle il a été élevé. 
Il y a quelque chose de presque sacré qui unit le bouchon au breuvage qu’il protège.
Deux produits naturels, cultivés, transformés, et méticuleusement soignés, réunis pour un échange de bons procédés.
Et au même titre que le vin répond à des exigences de couleur, d’arôme et de parfum, le bouchon de liège se doit d’être solide, dense, harmonieux et immuable.
 
C’est enfin, la toute fin du voyage. 
L’instant magique où mon petit bouchon va retrouver sa liberté.
Le moment tant attendu du « pop ». Le bruit de la convivialité et du partage.
Un bruit qui gomme les frontières et les différences, qui accompagne les moments heureux, les célébrations et les rires.
Un Meursault ou un Savagnin du Jura, un Graves ou un Beaujolais, mon petit bouchon a effectué son travail sans distinction d’origine ou de pédigrée.
Je récupère le précieux cylindre et l’approche de mes narines. Pendant que l’on remplit les verres, je me remémore son périple, des forêts portugaises à cette tablée chaleureuse.
Il m’arrivait souvent, sans trop savoir pourquoi, de conserver les « beaux bouchons », ceux à la douceur particulière, ceux à l’effigie d’un très grand château, ceux qui sentaient bon.
Quelque chose sans doute de la noblesse du liège qui me parlait déjà. 
 
Je repense à ce restaurateur japonais qui, pendant le confinement et alors que son restaurant était fermé, avait reconstitué, sur l’un de ses murs, la carte XXL de son Japon natal en mosaïque de bouchons de liège.
Hommage aux si nombreuses bouteilles qu’il avait ouvertes pour sa clientèle et dont il avait précieusement conservé les souvenirs.
Hommage au travail et à la compétence de milliers de talents émérites dont mon petit bouchon est le dépositaire.
Hommage à la nature, créatrice de merveilles.

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